Pour Vladimir Poutine, la Coupe du monde doit permettre de renforcer le « soft power » russe
Pour Vladimir Poutine, la
Coupe du monde doit
permettre de renforcer le
« soft power » russe
La Coupe des confédérations, répétition générale du Mondial 2018, s’est déroulée jusqu’à présent sans heurt, excepté l’élimination précoce de l’équipe de Russie
Arrivé dans un ballet de trois hélicoptères, une demi-heure avant le coup d’envoi du premier match de la Coupe des confédérations, Vladimir Poutine a présidé, le 17 juin, la cérémonie d’ouverture de cette compétition qui fait office de répétition générale, à un an de la Coupe du monde de football 2018. « Pour la première fois de l’histoire de notre pays, la Russie accueille les équipes les plus fortes des continents, a lancé le chef du Kremlin sur un ton vibrant. Des millions de personnes sur la planète vont voir un beau et fascinant spectacle, l’art des maîtres du ballon, un véritable triomphe du sport ! »
Au moment où M. Poutine prononçait ces mots dans l’enceinte du stade de Saint-Pétersbourg, Alexandre Chpryguine, fondateur de l’Association des supporteurs russes, se voyait refuser l’accès aux gradins. Soupçonné d’avoir participé à une gigantesque bagarre en janvier entre partisans du CSKA et du Spartak, les deux clubs les plus populaires de Moscou, cet ultranationaliste s’était surtout fait connaître pour sa participation aux affrontements entre supporteurs russes et anglais survenus lors de l’Euro 2016 à Marseille.
Un test majeur
Alexandre Chpryguine est resté à l’extérieur du stade. Mais, à l’intérieur, nombre de ses amis avaient pris place. « Ils étaient plusieurs dizaines », estime Ronan Evain, coordinateur de l’association Football Supporters Europe (FSE), qui était présent. La création d’une liste noire de 191 hooligans interdits de stade établie par le FSB, les services de sécurité russes, et la mise en place d’une carte d’identité des supporteurs ne constituent donc pas une garantie absolue.
Aucun débordement n’a cependant été déploré. Le niveau de sécurité était tel et les contrôles de la police et de la garde nationale si fréquents que, comme le rapporte un correspondant néo-zélandais qui assistait au match d’ouverture entre la Russie et la Nouvelle-Zélande, « s’il y avait eu une pièce de 50...
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Posted By Abayomi Ismail
source:http://www.lemonde.fr
Vos réactions (3)Réagir
oups Hier
Parlant de soft power. Il y a une opération de Putin qui a fait plouf. Mr Macron a donné une belle leçon d"histoire à distance au satrape du Kremlin en rappelant qu'Anne de Kyïv était Ukrainienne ( à la grande fureur des médias aux ordres du Kremlin).
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oups Hier
On se demande pourquoi des travaux en Russie prévus pour une somme x finissent toujours par coûter 10 fois plus. Il est évident que cela ne peut pas être dû à la corruption.
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SANDRINE Hier
Il y avait des annonces en anglais dans le métro de Moscou lors des jeux olympiques de 1980. Cela n'a été que temporaire.
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