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Non, des Américains n'ont pas sérieusement demandé à Trump d'expulser leur ex sans-papiers


Non, des Américains n'ont pas sérieusement demandé à Trump d'expulser leur ex sans-papiers

Un post Facebook d'un internaute appelant Donald Trump à expulser son ex en situation irrégulière.
Un post Facebook d'un internaute appelant Donald Trump à expulser son ex en situation irrégulière. - DR

  « Des amoureux éconduits en appellent à Trump sur Twitter pour expulser leur ex. » Cette dépêche de l’Agence France Presse a été reprise par de nombreux confrères cette semaine. Elle semblait faire la lumière sur un phénomène inquiétant : après la victoire de Donald Trump, des Américains ont balancé sur Internet le nom et l’adresse de leur ex en situation irrégulière, demandant au président élu de les expulser, comme il l’avait promis lors de la campagne. Mais après avoir contacté une dizaine d’internautes, 20 Minutes peut le confirmer : il s’agit, pour la plupart, de simples plaisanteries.

« J’espère que Trump n’expulsera pas mon ex-copain cubain, qui vit au 2323 N. Central Ave, Phoenix Arizona, appartement 2011. Dernière porte sur la gauche », écrivait @4EverPina trois jours après la victoire du candidat républicain. Mais cette soi-disant vengeance, c’est « une blague et une fausse adresse :) », répond-il.

« Des amoureux éconduits en appellent à Trump sur Twitter pour expulser leur ex. » Cette dépêche de l’Agence France Presse a été reprise par de nombreux confrères cette semaine. Elle semblait faire la lumière sur un phénomène inquiétant : après la victoire de Donald Trump, des Américains ont balancé sur Internet le nom et l’adresse de leur ex en situation irrégulière, demandant au président élu de les expulser, comme il l’avait promis lors de la campagne. Mais après avoir contacté une dizaine d’internautes, 20 Minutes peut le confirmer : il s’agit, pour la plupart, de simples plaisanteries.
« J’espère que Trump n’expulsera pas mon ex-copain cubain, qui vit au 2323 N. Central Ave, Phoenix Arizona, appartement 2011. Dernière porte sur la gauche », écrivait @4EverPina trois jours après la victoire du candidat républicain. Mais cette soi-disant vengeance, c’est « une blague et une fausse adresse :) », répond-il.
En tout, cinq personnes ont confirmé à 20 Minutes que leur message n’était pas sérieux. Une sixième dont le tweet a été cité par l’AFP se décrit dans sa bio comme « un humoriste ». Un autre contient un faux code postal (12345 n’est pas en Floride mais à New York). Personne, à ce stade, n'a encore confirmé une seule dénonciation authentique.

Joint par téléphone, l’intéressé répond en riant : « J’ai vraiment un ex qui est sans papiers et que je déteste. Mais c’est évidemment une fausse adresse. Je ne pourrais pas faire un truc aussi ignoble à un autre être humain ». Eddie, qui crée des mèmes viraux sur le site PettyMemes, explique qu’il s’est inspiré d’un autre tweet. « Depuis la victoire de Trump, les minorités ont peur. Je voulais détendre l’atmosphère. » Mais certaines personnes l’ont pris au sérieux. « J’ai été retweeté par des supporteurs de Trump. Ils se félicitaient de voir un latino qui est un ''vrai Américain'' », dur sur l’immigration. Eddie conclut, cette fois sans plaisanter : « J’ai servi neuf ans en Irak et en Afghanistan. Je suis un vrai Américain. »

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Posted By Abayomi ismail
source: http://www.20minutes.fr

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